Comme vous le savez probablement, le bois est la principale matière première utilisée pour la fabrication du papier… Or, notre consommation de papier aujourd’hui est telle que cela engendre de graves conséquences en termes de déforestation. En effet, on estime à plus de 6 millions d’hectares la superficie de forêt qui disparait chaque année. Des chiffres pour le moins inquiétants qui viennent s’ajouter aux quantités innombrables d’eau utilisées dans le processus de fabrication du bois.
Bien conscient que ce problème est en train de prendre des proportions incroyables, Nobuyoshi Yamasaki, un entrepreneur japonais, a mis au point le « Limex », un papier fabriqué avec de la roche calcaire.
Le Limex, une révolution
En plus de résoudre les problèmes de déforestation, le Limex résout également la problématique de l’eau puisqu’aucune goutte n’est utilisée dans son processus de fabrication. De quoi faire pâlir de honte le papier traditionnel, nécessitant vingt arbres et cent tonnes d’eau, quand le Limex lui n’utilise qu‘une tonne de roche calcaire…
Mais les différences ne s’arrêtent pas là : en plus d’être plus respectueux de l’environnement que son homologue classique, le Limex possède également de nombreux avantages techniques et révolutionnaires : il résiste aux pliures et aux déchirures et vous pourrez même écrire sous l’eau si le coeur vous en dit ! Oui, tout ceci est incroyable, nous sommes d’accord.
D’ici 2020, TBM, l’entreprise qui fabrique et commercialise le Limex, espère produire plus de 30000 tonnes de papier et envisage d’ouvrir de nouvelles usines dans des régions où le calcaire se trouve en abondance, telles que la Californie ou le Maroc, des régions qui par ailleurs sont pauvres en eau, ce qui ne fait que confirmer les choix d’implantations.
Chez Violette Sauvage on espère vraiment que cette méthode de production viendra contrebalancer les conséquences effroyables de la fabrication traditionnelle de papier et qu’elle permettra aux différents acteurs de ce secteur et des autres de réfléchir à de nouveaux moyens de productions, plus respectueux de l’environnement et de l’éco-système.